Docteur Frankenstein, le dernier film de Paul McGuiguan, apparaît comme une œuvre virtuose à côté des derniers méfaits du monstre tel I, Frankenstein de Stuart Beattie, véritable horreur cinématographique toute de CGI dégoulinante. Docteur Frankenstein reprend les traditionnels sous-textes de l’œuvre, à savoir la dichotomie entre foi et science, l’éthique et la responsabilité scientifique, le remord et la vengeance. Loin, très loin du déroulement narratif du livre de Mary Shelley, source inextinguible d’adaptations, le film est écrit comme une séquelle, non exempte de défaut mais tout à fait convenable dans laquelle James McAvoy et Daniel Radcliffe tirent leur épingle (ou devrait-on dire leur boulon) du jeu. (suite…)
Docteur Frankenstein, de l’éthique comme rempart à l’obscurantisme et aux savants fous
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